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Sachez rompre avec l'ancien !

néant vide Jun 02, 2021

Ce matin je me suis levée avec une puissante impression de ne plus savoir où j’allais. À me demander, qu’elle est la nature de mon travail, de ma passion? Quelle voie dois-je emprunter ? Est-ce que j’arrête tout ?

Je ressens un puissant vide. Je revisite tous mes acquis et je n’y vois qu’une fade copie du matériel que j’ai lu, vu ou entendu. Je suis complètement paralysée, incapable de bouger, de passer à l’action. Rien n’indique une direction claire. Tout évoque une souffrance interminable (inter-minable). J’ai 60 ans et ma vie ne ressemble à rien, du moins c’est l’illusion du moment. Matériellement parlant, il ne reste plus grand-chose, ma santé est sur le carreau, mes finances aussi. Ma relation de couple s’étiole et ma passion pour la spiritualité perd des plumes.

Pourtant au fond de moi, je l’entends qui me crie, je suis toujours là. Cette force réussit à me signaler sa présence m’empêchant de sombrer, de couler à pic. Ma tête est dans la brume, mon cœur est dans la saumure et le corps suit comme un char attaché à une bête.

La force dont j’ai besoin en ce moment, pour me garder la tête hors de l’eau, est incommensurable.

Je me sens coupée de tout. J’observe mille et un plaisirs chez les autres. J’écoute leurs projets, leurs réalisations et moi, c’est le néant. Je ne sais plus très bien où j’en suis et qui je suis. Je perds pied dans le monde que je connais.

Est-ce une invitation, vers un autre monde ? Une autre version de moi ?

Abandonner complètement ce que je crois de moi ou être moi. Rompre avec ce vieux moi ? Pourquoi suis-je autant attaché à ma vie actuelle ? Pourquoi suis-je incapable de m’ouvrir à ce nouveau passage et de laisser tout derrière ?

Je suis dans les faits une personne d’action, une personne qui va de l’avant. Et là, je ressemble à un rocher, immuable. Pourtant ce n’est qu’un pas à franchir. Je pourrais tout abandonner, tout vendre, partir dans le fond d’un bois, loin de tout, et vivre tranquillement avec peu, au gré du vent. Je pourrais tout fermer et avoir une vie très simple. Bien non, j’ai peur de… je ne sais pas quoi. C’est un monstre qui m’habite, toujours le même depuis ma petite enfance. Le même qui m’a fait sombrer dans les dépendances, dans les dépressions, dans l’insuccès de ma vie. Et c’est le même qui mine ma santé.

Ce matin, je fais face, encore une fois, à ce Goliath. Il est puissant, il se nourrit de moi, de mes mémoires sombres, de mes pensées destructrices, de ma profonde insatisfaction envers la vie.

J’ai toujours été une personne morose intérieurement. Oui avec le temps, je me suis dégagée de certaines emprises, mais l’ombre demeure, me menaçant à tout moment. Trouver la foi dans cette obscurité exige un abandon absolu, une foi sans équivoque.

Et, qui y suis-je vraiment pour avoir cette foi ?

Cette question, c’est l’ombre de moi-même qui me l’envoie comme un écho.

J’ai appris avec le temps à me redresser, à ne pas me laisser sombrer dans le puits noir des âmes perdues.

Mais comme ce matin, son appel est puissant, hypnotisant même, comme une sorte de complainte sans fin… viens avec moi, vautre-toi avec moi. Reste avec moi, c’est ce que tu connais, tu es si bien avec moi.... on se comprend toi et moi.

Parfois, j’ai l’impression que je devins folle que je ne sais plus rien, qu’il n’y a plus rien. C’est le vide de la peur, la rampe de lancement vers l’inconnu.

Ce matin, je vous écris parce qu’il est important de verbaliser les trous noirs de l’être. Ils sont de magnifiques panneaux indicateurs de la guérison. Pénétrer l’état du mal-être, c'est être en mesure de nommer la douleur au lieu de la subir. Avoir la force de la regarder et non de fuir.

L’ignorer ou succomber dans ses bras c’est la nourrir.

Avoir le courage de l’observer pour ce qu’elle est, c’est le début de son démantèlement. C’est tout simplement la démoniser. C’est la voie de la guérison.

Apprendre à aimer cette partie de soi, c’est accueillir une nouvelle lumière embrasant tout l’espace intérieur de l’être.

Si ces mots vous interpellent, assoyez-vous et écrivez chaque chose qui se révèle à vous, sans les juger, sans essayer d’en connaitre la provenance. Écoutez ce que les ressentis intérieurs vous soupirent sans entrer dans leur mouvement. Écouter leur complainte sans devenir l’émotion. Juste être l’observateur de ce moment inconfortable. C’est une autopsie de la souffrance, et vous, vous n’êtes aucunement cette souffrance. Ceci est là, pour vous apprendre sur vous-même. Ne la jugez point, pas plus que vous-même. Accueillez tout simplement.

La douleur intérieure existe parce que c’est elle qui vous élève contrairement à ce que vous pourriez croire.

La souffrance est un des plus beaux tremplins de la vie, c’est elle qui vous indique le chemin de la libération.

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